COME BACK ( Autumn )

Alors que j’étais allongé dans ce semblant de lit, je fixais le plafond sur lequel, les fissures commençaient à se marquer. Je ne pouvais imaginer que les 15 derniers jours que je venais de passer, aller prendre cette tournure.Mon père, Samuel, avait été super avec moi. Nous avions passé presque 3 semaines collés l’un à l’autre et je me demandais comment j’allais faire pour rentrer à Oceanside et l’abandonner ici à New York. Enfin ce n’était pas un abandon, il avait une femme ici, mais j’étais son seul enfant.
Je pensais chaque minute à Autumn, imaginant ce qu’elle pouvait bien faire. Je me demandais si elle était partie chez sa cousine Camille en Floride, si elle l’amusait, si elle pensait à moi parfois. Elle devait sûrement être à Oceanside à Présent, ou sur le point d’y retourner. Tout ce que je pouvais envisager était loin d’être fiable puisque je n’avais AUCUNE Nouvelle de celle que j’aimais. Le soir, j’avais souvent du mal à m’endormir, elle me manquait, comme si c’était une partie de moi qui était ailleurs, où ? Je l’ignorais et c’était bien ça le problème.
Un matin, alors que je me levais de bonne heure, personne n’était encore debout. Je sortais le déjeuner du placard, je savais maintenant où ça se trouvait. C’était comme une deuxième maison. Je m’installais sur la table, à moitié réveillé et allumais la télévision afin de m’occuper l’esprit. J’avais trop tendance à penser à elle. Quelque chose de bizarre attira mon attention, une des armoires du salon sur lequel j’avais vu était totalement vide.
Au moment où je me levais pour ranger, j’entendis les sirènes de la police à l’extérieur. Je m’approchais de la fenêtre et en quelques secondes, la maison fut encerclée par 4 voitures de Police. Je courus vers les escaliers afin de prévenir mon père.

« PAPA ! PAPA ! »

Alors que j’arrivais devant la chambre, la porte ouverte, je découvrais qu’il n’y avait plus personne. J’entendais les policiers qui tentaient de forcer la porte. Je me serais cru dans un de ces films où j’avais le rôle de celui qui prend la fuite, sauf que j’avais assez de tête pour ne pas prendre la fuite. Ils demandaient si il y avait quelqu’un dans la maison. J’entendais des bruits qui me faisaient soupçonner le fait qu’ils étaient en train de fouiller la maison.
En quelques secondes, je me retrouvais la tête contre le mur, les mains dans le dos et je ne savais même pas pourquoi. Je compris juste qu’en fouillant dans mes propres affaires, mon sac de voyage qui devait être normalement vide, les policiers venaient de trouver de la drogue, de la cocaïne à première vu. J’étais stupéfait. C’était trop gros pour être vrai. Mon père m’avait lui même tendu un piège. Les policiers ne tardèrent pas à m’emmener au poste. C’était la première fois que j’allais en garde à vue et croyez moi, je m’en serais bien passé. Je savais pertinemment que les dealers de drogues étaient traité comme des moins que rien, plus que n’importe quel personne ayant commis un autre délit.
Je me faisais interrogé mais malheureusement je n’avais pas vraiment de réponses. J’ignorais toute l’affaire. Cependant, j’apprenais que la maison n’appartenait même pas à mon père. Qu’elle était libre car les propriétaires partaient tout l’été en vacances, et que donc j’étais considéré comme squatter dans cette maison. Une personne anonyme aurait prévenu la police de ma présence. J’espérais que les voisins témoigneraient en ma faveur puisque pendant ces 2 semaines passés à NY, je n’avais pas été seul. Mon père s’était servi de moi, et je n’aurai jamais dû venir jusqu’ici pour le rencontrer. Ma mère avait raison. Pourtant, il était trop tard pour reculer. Je me retrouvais donc en cellule, juger pour un crime que je n’avais pas commis. J’appelais ma mère, lui demandant de ne pas faire venir Autumn. Ma mère allait me rejoindre avec Marc à NY.
Avec leurs témoignages et aussi la découverte de la planque de mon paternel, qui avouait ses fautes, je fus libéré au bout de 15 jours. La porte s’ouvrait alors que j’étais toujours allongé dans ce lit. Je me levais et aperçus ma mère et Marc. Ils avaient tout régler et je pouvais enfin rentrer à la maison. Ma mère ne m’en voulait plus d’être parti comme ça, elle comprenait un peu. Et moi, je m’en voulais de ne pas lui avoir fait assez confiance.
Je me doutais qu’Autumn était au courant, et qu’elle avait dû appelé pour connaître les détails. J’avais peur de la retrouver. J’avais peur de ce que j’allais pouvoir ressentir et je savais qu’elle allait m’en vouloir malgré toute cette histoire. Nous prîmes l’avion. Ma voiture allait revenir grâce à un transporteur, je n’avais pas le courage de faire plusieurs jours de route pour ça ; ma mère et Marc non plus.
Alors que nous arrivions devant la maison, je ressentis une étrange sensation. J’étais heureux, j’étais enfin chez moi. Et en même temps, j’étais anxieux, de la réaction d’Autumn. Cela faisait un mois que je ne l’avais pas vu, je ne savais même pas si elle avait changé la couleur de ses cheveux ou si elle était resté blonde pour finir. J’arrêtais de me poser ces questions. J’arrivais devant la porte. Je ressemblais plus à un clochard qu’à un garçon de 21 ans ayant une famille. J’étais mal rasé, j’avais une sorte de bonnet immonde pour cacher mes cheveux non coiffés et je portais une vieille chemise noir délavé car mes vêtements avaient étonnement disparu. J’avais honte mais pour maintenant, il était trop tard.
Les parents ouvrèrent la porte et elle était là, juste devant la porte de la cuisine à me regarder. J’étais complètement à l’Ouest, crevé par le voyage mais je fis un pas vers elle, retirant mes lunettes de soleil. Je n’allais pas m’avancer plus. Je me sentais épier par les parents. Ma mère allait sûrement devenir plus protectrice que ce qu’elle n’était déjà. Je ne savais même pas si Autumn et moi allions pouvoir nous expliquer comme il le fallait. Je la regardais, souriant légèrement, j’étais très gêné repensant à notre dernière conversation, repensant à ce qui m’était arrivé …

« Bonjour … »

J'avais bien sûr très mal pris le fait qu'Ethan me demande de quitter New York pour soi-disant nous aider a réfléchir puisque nous savions que cette situation ne pouvait pas durer. J'avais eu envie de lui hurler dessus en lui demandant pourquoi il avait mis en place ce jeu entre nous deux au début de notre voyage si il savait que de toutes manières il n'aurait pas le cran d'assumer ses sentiments ?! Je lui en voulais de m'avoir fait de faux espoirs. Et je lui en voulais d'être aussi lâche. Et le fait qu'il le reconnaite lui-même avait tendance a m'énerver encore plus. Mais je n'avais rien dit. Je lui avais montre mon énervement et ma colère contre lui car c'était tout ce que je ressentais pour le moment.

Puis je pris l'avion pour rentrer a OceanSide et ce fût la tristesse qui pris le dessus sûr la colère. J'avais reellement commence a croire que nous pourrions y arriver et il avait réduit a néant tous mes espoirs. Je me demandais même pourquoi il était alle si loin pour ensuite me dire ça. J'avais même l'impression parfois qu'il n'avait pas été sincère, qu'il s'était fichu de moi même si je n'aimais pas le croire capable d'une telle chose. J'atteris et rentrais par taxi a la maison. Les parents se ruèrent sûr moi et des lors je ne leur cachais pas ma colère envers Ethan. Seulement je n'invoquais pas les vraies raisons devant eux. Je leur disait juste que j'en avais marte de ses sautes d'humeur, de partir pour lui avant qu'il m'envoie rentrer chez moi !

Les parents ne me punirent même pas puisque je jouais la carte du "j'ai juste voulu prendre soin de mon frère et voulu vérifier qu'il allait bien". Et ça marchait assez pour m'en sortir. De toutes manières, malgré mes essais pot la rassurer, Katherine avait tellement peur pour son fils qu'elle se fichait pas mal de me punir. Comme prévu je partais chez ma cousiner Camille en Floride. J'avais besoin de me changer les idées et puis de toutes manières c'était déjà prévu depuis longtemps et mes grand-parts se faisaient déjà une joie de me revoir. A OceanSide j'aurais été trop peu occupée pour me changer l'esprit et les parents se faisaient tellement de soucis que ça m'aurait sans doute rendu folle !

Ce qui ne m'empecha pas de penser a lui a chaque minute. Je me détestais presque de pensée autant a lui mais c'était plus fort que moi. Je me demandais ce qu'il pouvait bien être en train de faire avec son père, si je lui manquais ... Mais bien sûr je me refusais a lui envoyer le moindre message. Je lui en voulais toujours et ne comptais pas lui pardonner aussi aisément. J'essayais de faire comme si je me fichais eppeesuement de ce qu'il pouvait bi être en train de faire. Il n'avait pas le droit de jouée comme il l'avait fait et je comptais bien lui faire comprendre. Il voulait que ce soit fini, qu'on arrête ? Très bien.

Je rentrais a OceanSide quinze joies plus tard et apparemment Ethan était toujours a New York. Tant mieux si il s'amusait tant chez son père ! Après tout peut-être devrait-il y demennager ? Ça nous arrangerait tous ! Bon d'accord au fond je savais que ça me tuerait de ne plus pouvoir le voir mais je lui en voulais encore beaucoup trop pour montrer quelconque gentilesse envers lui. Bientôt nous apprenions qu'il venait de se faire arrêter pour traffic de drogue et que les parents devaient se rendre de toute urgence a New-York. Ce qu'ils firent. Ils ne voulaient pas que je les accompagne, et je n'en avais aucunement l'intention.

Cette histoire me dépassait complètement, je ne comprenais pas et je ne savais pas ce que je devais penser. Bien sûr je me faisais enorment de soucis pour lui. Alors oui forcément j'appelais les parents pour savoir. Apparemment c'était le père d'Ethan qui lui avait tendu un sale piège. Je fus prise de pitié pour Ethan qui avait tant cru a la bonté et l'amour de son père ! J'y avais cru moi aussi ! Mais Katherine semblait avoir raison depuis le début et il se révélait que Samuel n'était qu'une ordure. Je n'en revenais pas qu'un père puisse faire ça a son propre fils ! J'espérais qu'Ethan n'allait pas trop mal et qu'il arrivait a faire face a tout cela ! C'a devait quand même être un coup dur pour lui.

Ils allaient rentrer. Ils avaient règle cette histoire, prouvant l'innocence d'Ethan et ils étaient dans l'avion. Et moi je ne savais pas comment réagir. Parce que j'étais toujours censée lui en vouloir, je ne lui avais pas pardonné, et pourtant il me manquait, j'étais triste pour lui et je voulais lui montrer que j'étais la pour lui. Mais je n'étais qu'une fille blessée et j'allais sûrement plus réagir an fonction de ça. J'avais trop de fierté ! J'avais tout de même hate de le voir en face se moi. Ça faisait tellement longtemps et puis j'avais au tellement peur pour lui !

Quand ils franchirent la porte d'entrée, j'étais plantée devant la porte de la cuisine, terriblement anxieuse ! Il était enfin la et il avait vraiment une sale mine ! Mon séjour en prison avec Nate n'avait du être rien du tout a côte de ce qu'il avait vécu ! D'apres mon plan initial, je devais lui dire "ah le retour du criminel ! Tu devrais prendre une douche, tu fais peur a voir. " mais c'était trop dur. Je ne me sentais pas la force d'étre aussi dure avec lui. Je remetterais ça au lendemain. A la place, je laissais les larmes couler avant de courir dans ses bras.

- Ethan !

D'accord c'était loin du plan initial. Mais la vérité était qu'il m'avait terriblement manque. Que l'était dans lequel il était me faisait de la peine. Et que je l'aimais trop pour que ces deux choses ne reussissent pas a me faire craquer ! Je m'en voudrait sûrement plus tard. Mais pour le moment, je ne me voyais pas réagissant d'une autre manière. Je le serrais contre moi aussi fort que je le pouvais. Je me fichais bien de savoir qu'il n'etait peut-etre pas des plus propres ! Il était la, innocent, et c'était tout ce qui comptait !

J'avais envie de dire aux parents de nous laisser tous les deux parce que nous n'etions pas a l'aise en leur présence et que je voulais pouvoir lui parler. Mais de toutes manières il était tard et je supposais que Kathzrine n'allait pas non plus se mettre a dormir avec son fils même si elle devait sentir le besoin de le surproteger ! Je m'eloignais un peu d'Ethan et essuyais les quelques larmes que j'avais laissées s'echapper sûr le coup de l'émotion !

- Tu devrais prendre une douche, tu as l'air crade ! Je sui désolée mais c'eSt vrai ! Et vous devriez aller vous coucher tous les deux ! Je vais le surveiller cette fois !

Bon ce n'était pas drôle mais je voulais juste trouver un moyen de me retrouver avec lui, rien que lui ! Je ne savais pas très bien ce que je comptais lui dire mais dans tous les cas, ce n'était pas devant les parents que nous allions discuter ! Heureusement pour moi, ils semblaient épuises et tout a fait enclins a suivre mon conseil ! Ethan aurait sûrement lui aussi envie de dormir mais j'osais espérer qu'il avait aussi envie de me parler !

Je fus soulagé lorsqu'elle sauta presque dans mes bras pour m'accueillir. Je savais qu'elle était rassuré de me voir et qu'elle avait dû s'inquiéter, peu importe ce qui s'était passé entre nous à New York. Je la serrais dans mes bras avec un certain recul du fait que les parents étaient là. Elle s'éloignait un peu de moi, essuyant ses quelques larmes et me conseillait de prendre une douche. Elle n'avait sûrement pas tort, il fallait que je me rase absolument et que j'arrive à recoiffer cette crinière qui me servait de cheveux.

" Tu as raison ... Je vais aller me doucher !"

Elle proposait à mes parents d'aller se coucher, elle allait me "surveiller". Je savais qu'elle avait autant besoin que moi de parler. Même si j'étais crevé, j'étais prêt à passer une bonne heure à parler avec elle, je voulais savoir si elle m'en voulait. Ma mère m'embrassa plusieurs fois avant de monter se coucher exténuée. Je la suivais afin de me rendre à la salle de bain, prenant au passage un tee-shirt et un short pour dormir. Je savais qu'Autumn m'attendrait soit dans ma chambre, soit dans sa chambre. Je pris pas mal de temps afin de me doucher, me raser, et tenter de me coiffer. Je me sentais frais et propre et ça me faisait vraiment du bien. Je sortais de la salle de bain, apaisé et en même temps stressé par ce qui m'attendait. Elle était dans sa chambre et m'attendait, assise sur son lit. Je fis mine de taper puis entrais dans la pièce, restant debout face à elle. Je ne savais pas vraiment quoi dire, j'étais juste heureux de la voir. Je m'asseyais en tailleur face à elle, passant mes mains sur mon visage, je plongeais mon regard dans le sien ...

" Je suppose que toi aussi tu as besoin de parler ..."

Euh si ce n'était pas le cas, alors j'allais vraiment paraître pour un idiot. Elle attendait peut être juste que j'aille me coucher au plus vite pour que demain matin au plus tôt, elle mette les choses au clair entre nous. Je considérais qu'elle voulait discuté, alors je me devais de commencer le premier...

" Qu'on dit les parents en voyant ta couleur de cheveux quand tu es rentrée ?"

Je souriais bêtement comme si je tentais de détendre l'atmosphère, comme si je sentais que ça allait tournait mal et qu'elle allait se venger en me lançant de terribles phrases du type " je ne t'ai jamais aimé, c'était juste physique " , ou bien " Tout cela n'était qu'un jeu !". Cela aurait été des phrases que j'aurais été capable de dire à d'autres filles personnellement mais pas à Autumn. Mais elle devait tellement m'en vouloir ...

" Tu m'as manqué ! "

C'était minable, mais c'était vrai. Je n'avais pensé qu'à elle pendant ce mois, et même en détention, je pensais à notre séjour, à notre voyage sans arrêt pour tuer le temps. Mais j'avais évité de penser à ce moment, aux règlements de comptes...

( bon c'est nul désolé ! Par contre tu pourrais préciser si tu es blonde ou brune ? Je sais c'est con mais c'est pour moi imaginer =) )

Je fus contente qu'Ethan et les parents suivent tous les trois mon conseil. J'avais besoin de passer du temps avec Ethan et de prefeence un Ethan propre. Je l'attendais assise sûr mon lit dans ma chambre. Je n'avais pas la moindre idee de ce que j'allais lui dire. Je ne voulais pas en rajouter une couche en l'incendiant alors qu'il venait de passer des jours en prison mais d'un autre côte je n'avais pas non plus envie de lui pardonner aussi facilement ! C'était trop simple si il pouvait m'envoyer bouler comme il l'avait fait et qu'il n'y ait aucune conséquence a ça, sous prétexte qu'il n'allait pas bien en ce moment. La prison c'était la punition pour avoir quitte la ville sans rien dire pour retrouver bêtement un père qu'il n'avait pas vu depuis des années ! Mais en rien ce n'était la punition pour ce qu'il m'avait fait, ou plutôt dit !

Quelques minutes plus tard, il arivait dans ma chambre ! Il ressemblait enfin a quelque chose une fois rase, lave et coiffe ! Il s'asseayait en tailleur devant mon lût, devant moi. Je voyis bien qu'il était gène , qu'il savait ce quil'attendait mais ça ne changerait rien a ce que je comptais lui dire ! Il n'abbordait cependant pas du tout le sujet préférant parler de mes cheveux et me demander ce que les parnts avaient pense de ma couleur blonde. Comme si on en avait quelque chose a faire ! D'ailleus je n'etais pas redevenue brune pour la simple et bete raison qu'Ethan voulait que je le fasse : alors n'importe quoi pour le contredire m'allait !

- Ils ont dit que ça m'allait très bien et que j'étais très jolie comme ça. Eux.

Bon d'accord ma reaction était un peu débile sachant qu'en plus il m'avait dit qu'il aimait ma couleur blonde mais qu'il préférait juste le brun. Mais je n'avais pas envie d'être gentille avc lui pour le moment même si c'était terriblement dur de lui en vouloir. Mais me souvenir de la tristesse que ça m'avait cause suffisait a faire disparaître toute pitié que j'vais pu ressentir ! Il me disait que je lui avais ma que ce qui m'arracha un sourire d'ironie. C'était, comment dire, largement de sa faute si je lui avais manque. Et même je n'arrivais même plus a croire en sa sincérité autant que je le faisais avant !

- Alors tu aurais peut-être du y rflechir a deux fois avant de me demander de reprendre l'avion pour la maison sûr le champs !

J'avais très mal pris qu'il me renvoie a OceanSide alors que je venais de traverser le pays en voiture rien que pour lui ! Je ne savais même pas si il avait vraiment conscience de ce qu'il avait fait. Si il avait réalisé que c'était très égoiste de sa part et que je ne méritais pas qu'il me traite ainsi. Mais non je n'étais pas sure qu'il voit les choses comme je les voyais moi. Mais j'allais lui faire comprendre si il ne le voyait pas de lui même. Ce n'était même pas que cela, et il devait le savoir.

- Je ne sais même pas quoi te dire Ethan ! Si tu savais a quel point tu m'as blessée.

Je crois que j'attendais une explication de sa part. Je ne savais plus comment me comporter avec lui. Je ne parlais pas de savoir si je devais etre furieuse contre lui ou pas. Je parlais de savoir si je devais être seulement une soeur pour lui. Ce qu'il m'avait dit à New York, c'était qu'il souhaitait cela. Mais je ne m'en sentais pas le courage. Pas après ce que nous avions fait tous les deux. Je ne comprenais même pas comment il pouvait envisager que l'on puisse n'être que frère et soeur l'un pour l'autre. Et ce que ce qu'on avait vécu pendant le voyage ne signifiait rien pour lui.

Elle avait gardé cette couleur blonde et ça ne m’avait pas vraiment choqué. Alors que je lui demandais comment avaient réagit les parents, elle me répondait d’une manière telle que je ressentais sa colère et sa rancœur envers moi. Je baissais la tête, gêné. Je fixais mes mains comme si elles retenaient toute mon attention. Je me sentais vraiment subordonné à elle, comme si elle avait du pouvoir sur moi et que j’allais me taire pour entendre ses reproches. Personnellement je n’avais rien à lui reproché, juste peut être le fait qu’elle m’ait fait perdre la tête. Car même si elle m’avait manqué et que je regrettais de l’avoir renvoyé de la sorte à Oceanside, je culpabilisais toujours d’avoir été trop loin avec elle.

« Je te trouve très jolie aussi ! Je n’ai jamais dis que je détestais ! »

Je prenais un ton léger et discret, je n’avais pas envie qu’elle se sente agressé car je ne l’agressais pas du tout, c’était plutôt moi qui me sentais en danger. Je ne voulais pas de compassion ou de pitié. Je méritais le fait qu’elle m’en veuille j’en étais conscient. Je ne savais même pas si m’excuser était la meilleure solution. Je lui disais qu’elle m’avait manqué, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me réponde qu’elle aussi. Elle me reprochait le fait de l’avoir renvoyer à Oceanside et je ne savais pas quoi répondre à ça …

« Je sais ... c’était idiot ! Mais je me sentais vraiment mal à l’aise avec toi après la nuit que nous avions passé ensemble … »

Ça elle l’ignorait, elle allait sûrement maintenant comprendre pourquoi j’avais voulu qu’elle parte, et en même temps elle devait m’en vouloir encore plus qu’avant car elle allait sûrement penser que je n’en avais pas eu envie alors que c’était ce que j’attendais depuis des années … Je l’avais rendu malheureuse, et moi aussi par la même occasion. Ça me faisait mal de me dire ça, mais elle devait savoir à la base que cette relation allait être compliqué. Le fait d’être revenu chez nous compliquait encore plus la tache car je ne savais plus comment la considérer. La présence des parents n’allait pas arranger la donne.

« Je suis désolé pour ça … tu mérites mieux ! Tu es la personne qui compte le plus pour moi ! Mais avoue que la situation est difficile ! Je suis sûrement lâche mais … je ne t’ai jamais menti sur les sentiments que j’avais pour toi »

Est-ce que je comptais vraiment lui dire que je ne voulais plus que notre relation aille plus loin que de l’amour fraternel ? ça me paraissait impossible. Pourtant c’est ce que j’essayais de lui faire comprendre en douceur. De toute façon, je n’étais même pas sûr qu’elle veuille encore de moi. Elle allait sûrement me tuer. Je tournais la situation de telle sorte que c’était comme si elle venait de me supplier pour qu’on soit ensemble alors qu’elle m’avait juste dis que je l’avais blessé. Mais je n’étais pas très doué, ni très délicat.

« Je suis sûr que tu peux trouver beaucoup mieux que moi ! »

Il se justifait, me disant qu'il n'avait jamais dit detester mes cheveux ! Super ! Mais encore ? Je me fichais bien de ça, ce n'était pas ca que j'attendais de lui et il devait le savoir. Il avait juste une fâcheuse manie a tourner autours du pot, a nepas aller droit au but. Comme si il avait trop peur de le faire. C'était exactement ce qu'il disait : il n'était qu'un lâche ! Et ça m'attristait autant que ça m'enervait !

Il prétendait que la raison pour laquelle il m'avait demande de quitter NY était qu'il se sentait mal a l'aise par le fait que nous ayons couche ensemble. Ce souvenir était douloureux aujourd'hui. Mais c'était trop facile de regretter et de me le faire payer ! Si il n'était pas prêt a l'assumer, c'était avant qu'il aurait du me le dire et pas maintenant. C'était trop tard.

- Tu aurais peut-être du réfléchir alors avant de faire ça ! Et même ton jeu ! Ça servait a quoi alors, dis-moi ?!

Il avait raison sûr le fait que cette relation ne pourrait pas être facile. Mai pour moi ce ne signifiait pas forcément impossible, et j'avais cru un moment qu'il pensait la même chose. Mais je m'étais bien trompe, il n'était pas du tout prêt a assumer une telle histoire ! Tant pis, il en serait le seul coupable et il finirait par le regretter si il ressentait vraiment ce qu'il prétendait pour moi.

D'ailleurs il semblait vouloir insister sûr le fait qu'il ne m'avait jamais menti a propos se ses se timents et donc qu'il était reellement amourux de moi ! A la belle affaire ! Ça m'avancait tellement ! J'étais censée faire quoi de ça ? Qu'est-ce que ça changeait qu'il m'aime si il ne voulait rien ente nous deux ?! Ça faisait encore plus mal, au contraire.

- J'aurais préfère que tu ne ressentes rien pour moi en fait ! Ça aurait beaucoup simple et beaucoup moins douloureux !

Je me levais parce que c'était plus simple de lui parler sans être face a lui. Parce que renoncer a lui était la dernière chose que je voulais vraiment et pourtant c'était exactement ce que je m'apprêtais a faire. J'en avais marre de notre jeu, marre de souffrir et marre d'attendre de sa part ce qu'il ne me donnerait jamais. Ce serait bien mieux ainsi, et puis apparemment c'était aussi ce qu'il souhaitait.

- Mais je suis d'accord avec toi ! A partir d'aujourd'hui tu n'es plus que mon frère et on vit nos vies comme on le souhaite !

J'avais trop attendu quelque chose que je n'aurais jamais. Alors maintenant je verrais Ethan aux dîners et lorsque je le croiserais dans la maison. Et j'allais Ortie avec d'autres garçons et m'occuper d'essayer d'obtenir le pardon de ma meilleure amie. Il avait raison, je meritais mieux que lui et je n'avais plus de temps a perdre avec lui. C'etait de loin la meilleure solution.

- Je suis contente qu'on se soit mis d'accord !

Je me comportais comme si ça m'allait très bien, comme si ça ne me faisait rien alors que mon coeu était en train de se briser et que j'allais fondre en larmes aussitot qu'il aurait quitte ma chambre. Mais je ne voulais pas lui montrer a quel point cette histoire me rendait malheureuse, j'avais trop de fierté pour cela ! Même si je doutais qu'il soit dupe.

Dans les conditions actuelles, il fallait avouer que le jeu devenait stupide et que je n’aurais jamais dû nous lancer là dedans. Pourtant j’en gardais des merveilleux souvenirs et je ne pouvais pas regretter cela même si je pensais que nous avions été beaucoup trop loin …

« Je pensais que ça allait me permettre de savoir ce qui était bon pour nous … Si ça pouvait marcher, si on était compatible. Mais je culpabilise trop … »

Je m’en voulais de lui dire ça, j’étais injuste avec elle. Mais à vrai dire je ne pouvais dire autre chose. J’étais plutôt pessimiste sur le futur de notre relation. Elle regrettait le fait que j’ai des sentiments pour elle, pourtant c’était indéniable. J’étais conscient de lui faire du mal mais pour moi aussi c’était douloureux. Ca, elle semblait l’ignorer ou faire comme si cela me rendait insensible. Je ne répondais pas et la regardais se lever. Je n’avais pas envie qu’on se prenne la tête mais en même temps je l’avais un peu cherché. J’avais la monnaie de ma pièce, elle était en gros en train de me dire qu’elle était d’accord et qu’elle me considèrerait à présent comme un frère. Je me levais à mon tour et m’approchais un peu d’elle …

« On est pas forcément obligé de faire comme avant … Je veux dire, je veux pas qu’on s’ignore… »

J’en demandais sûrement un peu trop. Pourtant j’avais besoin. J’avais été séparé d’elle pendant un mois et ça n’avait rien changé. Au contraire, ça m’avait fait encore plus de mal qu’autre chose. Là j’étais à la maison et je n’avais pas envie de faire comme il y a 6 mois, à s’ignorer et à se disputer comme de vulgaires frères et sœurs qui ne peuvent se supporter.
Alors on était vraiment d’accord ? C’était vraiment ce qu’on voulait ? Apparemment on essayait de se le persuader, mais je savais qu’au fond elle avait envie de réessayer. Tout comme moi. Mais je ne me faisais pas d’idées. La culpabilité allait m’empêcher d’aller plus loin et d’envisager une vraie relation amoureuse …

« Oui c’est bien … Bon je ferais mieux d’aller me coucher ! Bonne nuit Autumn »

Je m’approchais d’elle, comme si j’avais besoin de la toucher, de l’embrasser. Je me reculais d’un coup et sortais de la chambre. J’avais eu raison car j’étais sûr qu’elle m’aurait repoussé. J’entrais dans ma chambre, refermais la lumière derrière moi et me jetais dans mon lit. Je m’endormis en peu de temps même si mon sommeil fut largement agité. J’entendais une voix féminine me réveillait le lendemain tandis que les rayons du soleil traversaient la chambre.
Katleen – Allez chéri ! Debout il est onze heures !

« Laisse-moi dormir s’il te plaît ! »

Katleen – Tu te lèves ! Tout de suite ! Ta punition t’attend mon grand !

Je soupirais et sortais du lit tandis que ma mère retournait au rez-de-chaussée. Je descendais les escaliers, à moitié réveillé, et arrivais dans la cuisine. Autumn était installé sur un transat à l’extérieur, ma mère était en train de servir à boire sur la terrasse. J’adressais un regard à Autumn qui ne prêta aucune attention à ma présence.

« Alors ? Quel sera le châtiment ? »

Katleen – Assis toi!

« Je dois avoir peur ? »

Je tentais de plaisanter même si ça n’avait rien d’amusant. Je m’installais attendant qu’elle parle enfin. Autumn ne scillait pas mais je savais qu’elle entendait tout à fait ce que ma mère me disait …

Katleen - Privé de sorties, privé de portable, privé de ta voiture et privé de ton ordinateur ! Pendant une période indéterminée !

« Euh … C’est une blague ? Attend maman, ce n’est pas à 21 ans que tu vas me priver de tout ça ! »

Katleen – Tu es sous mon toit Ethan et puis c’est mérité ! Tu n’as rien à dire !

« SUPER ! » *ironique bien sûr*

Katleen – Ah oui j’ai oublié, pour les 2 semaines qui te restent je veux que tu bosses à fond tes cours !

« Au moins une chose sur laquelle on est d’accord ! »

Elle m’embrassait sur la joue tendrement, je savais très bien que je méritais ces privations, c’était en quelques sortes normal. Je lui rendais son baiser, nous avions toujours été très fusionnels enfin un peu moins depuis que j’avais eu ma première petite amie mais tout de même. Alors ça ne me dérangeait pas d’embrasser ma mère comme une gamin qui embrasse la première femme qu’il a aimé dans sa vie. Je m’installais sur le transat à côté d’Autumn. Elle ne bougeait pas. Ma mère entrait dans la cuisine, nous étions tous les deux...

« Heureusement, j’ai échappé aux travaux forcés ! »

Je m’adressais à elle mais elle ne me répondait pas. Je voulais attirer son attention mais ce n’était pas gagné. Je m’allongeais à ses côtés. Le soleil était brûlant. Je restais silencieux un instant pour ensuite tourner ma tête vers elle.

« Si ils n’avaient pas aimé ta couleur de cheveux, je suis sûr que je n’y aurais pas échappé. »

Elle ne répondait toujours pas. Cela m’exaspérait ! C’est ce que j’avais redouté le plus. Je me redressais et la regardait.

« Bon puisque tu préfères jouer les muettes ! »

Je tentais de l’énerver, de la pousser à bout, même si elle me disait que j’étais bête et que c’était de ma faute si elle réagissait comme ça je voulais qu’elle me parle. Je me levais et enlever mon tee-shirt. Je gardais mon bas de pyjama et sautais dans la piscine juste en face de moi.

( C’EST NUL j’ai plus d’inspi ! Ca fait genre je tourne en rond ! J’espère que tu nous sortira de ça mdr et que t’auras une super idée !)

Je devais avouer que ça me dechrait le coeur. Je ne pensais pas ce que je disais, ce n'était pas ce que je voulais. Et pourtant il acquiessait comme si c'était également ce qu'il pensait qu'on devait être l'un pour l'autre. J'avais envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse et qu'il me dise que tout était possible et qu'on allait s'en sortir. Malheureusement ce n'était pas vraiment ce qui était en train de se passer. C'était même plutôt l'exact contraire. Il ne voulait pas de notre relation initiale ou nous nous ignorions, mais je n'etais pas sure de pouvoir lui proposer autre chose. Ce serait trop dure si je devais être proche de lui d'une quelconque manière mais je savais également que je n'aurais sûrement pas toujours la force de lui resister. Je l'aimais bien trop pour ça.

- Bonne nuit.

J'etais presque froide avec lui mais je n'arrivais pas a me comporter autrement. Ou sinon c'était retomber dans ses bras. Je le laissais partir se coucher et rejoint moi même mon lit avant d'eclater en sanglots. Ça faisait terriblement mal de se dire que jamais je ne pourrais avoir une vraie relation amoureuse avec celui que j'aimais. J'étais même persuadée qu'il était l'homme de ma vie : et bien ma vie commençait drôlement bien !

Le lendemain lorsque je me levais, je n'allais même pas le réveiller comme j'en avais l'habitude de le faire normalement. J'avais quelque peu décide qu'aujourd'hui j'allais l'éviter au maximum. Et les autres jours aussi d'ailleurs. Ça paraissait être la meilleure des solutions. Du moins je n'en voyais aucune autre de satisfaisante pour le moment !

Après un bref petit déjeuner, j'enfilais un maillot de bain avant de m'allonger sur un transat histoire de profiter des derniers jours de vacances pour parfaire mon bronzage. Ethan ne tarda pas par être réveillé par sa mère qui voulait le mettre au courant de sa punition : en gros il était prive de tout. Ou du moins de sortie, de portable, d'ordinateur et de voiture.

J'étais assez satisfaite : ce serait encore plus simple de l'éviter. Bon d'accord c'était une méchante reaction mais ce n'était pas non plus comme si c'était réellement ce que je voulais. Comme si être privée de sortie aussi et devoir rester avec lui n'était pas une situation qui aurait pu me séduire. Avant. Ethan me parlait mais je ne l'ecoutais que d'une oreille distraite et lui répondais encore moins!

- En parlant de sortie, Katherine, je vois un ami cet après-midi et je sors ce soir. Mais je repasserais entre les deux !

Bon raconter devant mon frère que j'allais sortir toute la journée et la soirée alors que lui n'en avait pas le droit était quelque peu idiot. Mais il était évident que cette histoire me faisait faire des imbecilites. Mais je doutais qu'il soit très jaloux de me voir sortir quoi qu'il risquait d'en avoir vraiment marre a un moment ! J'avais presque pitié de tout ce qu'il devait supporter. Presque.

_______

J'avais passe toute l'après-midi avec Holden et j'avais réussi a ne pas penser a Ethan pendant tout ce temps ! Mon ami m'avait promis un nouveau cours de hip-hop et il avait ténu parole. Seulement je n'étais pas une élève très facile et sage mais je n'étais pas si nulle que ça. Je rentrais ensuite a la maison pour me préparer avant de sortir le soir même.

J'avais un rencart. Au début, j'avais accepte dans l'unique but de rendre Ethan jaloux. Depuis hier je considérait ce rendez-vous avec bien plus de sérieux car toute chance d'une relation avec Ethan semblait éteinte et je ne comptais pas non plus finir vieille fille. Il fallait que je passe a autre chose même si cela était loin d'être facile. Et je savais ne pas être vraiment prête !

J'étais dans ma chambre a choisir une tenue pour ce soir et je n'arrivais pas a me sortir Ethan de la tête. Encore lui. Toujours lui. Il allait finir par me tuer. J'avais une envie dévorante d'aller le voir. De lui parler. Il me manquait déjà. J'enfilais donc la robe que j'avais choisie et me dirigeais vers la chambre d'Ethan pour lui demander de l'aide. Il fallait bien que je trouve une excuse !

- Tu m'aides a la fermer ?

Il était dans sa chambre bien sûr. Je n'avais même pas frappé, ni dit Bonjour et lui présentais directement mon dos pour qu'il m'aide a fermer ma robe. Bon en théorie j'aurais très bien pu réussir toute seule mais c'était tout ce que j'avais trouve pour ouvrir la conversation. J'avais d'ailleurs du mal a savoir ce que je devais lui dire. Mais je devais lui parler.

- Tu as fait quoi aujourd'hui ?

Autant dire qu'il allait drôlement s'ennuyer ces prochaines semaines. J'allais même sans doute le soutenir auprès des parents pour que sa punition soit levée au plus tôt car je savais que je ne voudrais pas qu'une telle chose m'arrive. Mais pour l'instant il l'avait mérite et je comptais le laisser goûter a sa punition encore un peu avant de montrer trop de gentillesse !

NOT FINISHED !!

J'avais bien sûr très mal pris le fait qu’elle prévoit de partir avec un ami dans l’après-midi et de sortir le soir mais après tout je le méritais. Je faisais mine de nager dans la piscine mais ma jalousie m’empêchait de ne pas paraître vexé, je tentais alors de juste cacher mon visage et de faire quelques longueurs. Elle ne tardait pas à partir, elle avait rendez-vous avec ce Holden McCarty, je les avais épié du haut de ma chambre, lorsqu’il était venu la chercher en voiture. Un nouveau danger ? Je n’en étais pas sûr. Je soupirais et me mettais vivement à mes révisions. Un classeur complet de mathématiques m’attendait, je sentais que mon après-midi et celles à venir allaient être génial.
Au bout de 2h je fis une pause. J’avais tellement mal au crâne, que j’étais forcé de prendre 2 cachets d’aspirine. Je n’en pouvais vraiment plus. J’embarquais un livre de psychologie et allais m’installer dans le jardin. Il m’était totalement impossible de me concentrer dessus car contrairement aux mathématiques qui ressemblent plus à de la pratique, lire et apprendre était pour moi très différent et plus difficile lorsque j’étais contrarié.
Je montais dans ma chambre en fin d’après-midi afin de me reposer. Je n’avais que ça à faire de toute façon. Au bout d’une heure j’entendais la porte d’entrée claquer. Je me redressais et ouvrais ma porte afin d’écouter si Autumn était de retour. C’était bien elle. Je restais dans ma chambre, laissant ma porte entrouverte et repartais m’allonger dans mon lit. Je l’entendais dans sa chambre, elle semblait se préparer. Je fus surpris lorsqu’elle débarqua dans ma chambre dans cette fabuleuse robe qui la mettait vraiment en valeur. Comme si elle le faisait exprès. Elle me demandait de fermer sa robe, me donnant vu sur son dos nu comme si ça allait me faire aucun effet … Je me levais de mon lit et acquiesçait m’approchant d’elle et fermant sa fermeture. Dans le même temps, elle me demandait ce que j’avais fais aujourd’hui ...

« Euh j’ai bossé … et je me suis reposé ! Rien de bien attractif mais puisque je n’ai pas vraiment le choix … »

Je n’allais pas lui demander ce qu’elle avait fait, ça allait sûrement me faire trop de mal et ça allait lui faire trop plaisir. Elle se tournait enfin vers moi. Elle semblait toujours furieuse et en même temps, j’avais l’impression qu’elle ne pouvait s’empêcher de me parler. Ça m’arrangeais, même si j’aurais préféré qu’elle me pardonne, c’était déjà pas mal. Je préférais parler de ce soir …

« Tu es très belle ! »

Je ne pouvais m’empêcher de la dévorer des yeux, Tout ça malgré moi.

« Tu sors avec qui ce soir ? Je le connais ? »

Je savais qu’elle n’était pas du genre à s’habiller comme ça pour une simple sortie entre copines. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle avait un rencart, qu’elle se faisait la plus belle possible pour plaire à un garçon. J’en attrapais mal au ventre et ça me donnait presque envie de vomir mais je ne pouvais rien y faire, elle avait totalement le droit.

« Fais attention à toi … Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit … »

Je repensais à cette horrible soirée où je l’avais retrouvé à quelques rues de la maison, à la limite de se faire violer. Je n’avais pas envie de lui rappeler ces mauvais souvenirs, je voulais juste qu’elle fasse attention à elle ce soir. J’espérais qu’elle connaissait assez le garçon pour sortir seule avec lui. Bon ok , c’était limite comme réaction… J’étais horrible mais en même temps ce que j’allais faire me plaisait. Je levais ma main jusqu’à son oreille et mit une de ses mèches de cheveux délicatement derrière son oreille, comme quand nous étions plus proches. Elle se laissait faire et ça me rassurait. Je lui fis un léger sourire, je n’avais pas envie qu’elle parte ce soir, mais je n’avais pas vraiment mon mot à dire alors je préférais faire comme si j’étais content pour elle…

« Profites bien de ta soirée en tout cas … »

Sa journée n'avait pas eu l'ai terrible et j'en étais désolée pour lui. Mais j'avais comme l'impression qu'il allait devoir s'y faire car les parents n'étaient pas du genre a laisser passer ce qu'il avait fait avec une simple petite tape surla main. Même si personnelement je pensais qu'il avait déjà assez paye comme ça ! Mais je n'étais pas celle qui devait choisir !

- Je suis désolée ! J'espère qu'au moins tu auras des supers notes !

Bon d'accord je savais que ça n'allait pas le réconforter beaucoup mais c'était le seul avantage a tout ça. J'allais finir par rester avec lui si ça continuait comme ça parce que je me sentais coupable de pouvoir sortir alors qu'il devait rester enferme ici. Justement, il devait avoir envie de se changer les idées après ce qui lui était arrive avec son père.

- Ethan ... Je n'étais pas sure que me dire que j'étais très belle allait me permettre de ne le voir qu'en tant que frère. Mais je n'allais pas lui faire remarquer puisqu'il voulait juste être gentil avec moi. Il ne fallait pas que je pense trop a tout ça. - Merci. Je n'avais pas fait exprès de mettre ça pour qu'il me trouve belle mais ça ne pouvait pas me décevoir que ce soit le cas.

Il voulait savoir avec qui je sortais ce soir. Je ne lui avais pas dit que je sortais avec un garçon mais il avait du s'en douter. Je n'avais pas envie de parler de ça avec lui alors j'allais essayer d'esquiver sa question par une autre : célèbre tactique de journaliste mais qui allait me servir. Parce que je ne voulais pas parler d'un autre garçon devant lui, pas pour le moment.

- Qui t'as dit que c'était un rencart ?!

Ce n'était sûrement pas ce qu'il voulait entendre et pourtant je n'étais pas plus sure qu'il voulait entendre le nom du garçon. Parce que oui il le connaissait très probablement ! Il s'approchait de moi pour mettre une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. - Ca n'aide pas a être frère et soeur ça Ethan ! Je ne voulais pas être méchante mais ce genre de gestes rendait les choses encore plus compliquees.

Je lui rendis cependant quand même son sourire et ne cillais pas. Il me demandait de faire attention. Je voyais très bien ce qu'il voulait dire et heureusement le souvenir ne me faisait plus autant mal et peur qu'avant. Ça me rappellait juste qu'Ethan serait toujours la pour moi. Et c'était sûrement ce que je devais garder a l'esprit. Même si notre relation était très compliquee !

- Je ferrais attention ! Mais au pire je sais que tu n'es pas loin pour me sauver !

Une partie de moi avait envie qu'il me demande d'annuler ma soirée pour rester avec lui. L'autre savait que ce n'était pas raisonnable et que je ne pourrais pas faire une telle chose. Je m'eloignais de lui, consciente qu'il fallait que j'y aille maintenant et que je me sorte toutes ces idées de la tête. Autumn et Ethan ? Fini. Frère et soeur. Rien de plus.

- Je vais y aller ! Ne m'attend pas ! Bonne nuit !

Je ne savais pas combien de temps j'allais continuer comme ça mais pour le moment je me laissais juste aller. On verrait avec le temps mais je savais que malgré tous mes efforts, mes sentiments pour lui ne partiraient pas. A la fois heureusement et malheureusement !

Je sortais de sa chambre puis de la maison afin de rejoindre mon rencard de la soirée. Et je passais réellement un bon moment même si je n'arrivais pas a l'envisager comme mon futur amoureux. Je ne voyais qu'Ethan ! Ah il fallait que j'arrête ça ! A minuit passe, j'étais de retour a la maison. Les parents dormaient mais la lumière était encore allumée dans celle d'Ethan.

- Tu n'es pas couché ?

Oui la question était un peu bête puisque je pouvais facilement constater qu'en effet il n'était pas couche. Je restais dans l'embrasure de sa porte, sans vraiment rentrer. Je ne savais pas ce que j'attendais vraiment, comme si j'attendais qu'il me le dise. J'aurais sûrement du me diriger directement vers ma chambre mais quelque chose me forçait toujours a aller vers lui. C'était maladif.

Bouh je sais c'est pas top :/

Elle ne voulait pas me dire ce qu’elle faisait ce soir. Peu importe, de toute façon, je ne pouvais ni la forcer, ni la suivre. Je ne répondais rien et me contentais de passer ma main dans ses cheveux. C’est vrai que ça ne correspondait pas vraiment à ce que ferais un frère à sa sœur mais elle me fit un sourire, elle ne semblait donc pas l’avoir mal pris. Elle me promettait de faire attention, c’était déjà suffisant. Par contre, il fallait que je lui précise quelque chose, comme si je prenais sa phrase au sérieux et que si il lui arrivait quelque chose, je voulais absolument qu’elle m’appelle.

« N’oublies pas que je n’ai plus mon portable alors appelle sur le téléphone de la maison ! Je ne peux pas bouger de toute façon … »

Elle s’éloignait de moi, il semblait que c’était le moment où elle allait partir. Je la laissais s’éloigner même si je n’en avais pas vraiment envie. Elle avait raison de me dire bonne nuit, car je n’allais certainement pas me coucher tard. « Ne m’attend pas ? » ça voulait dire quoi ça ? qu’elle allait passé toute la nuit à l’extérieur ? Je devais lui répondre quoi ?

« Bonne soirée … »

Je la regardais partir pour ensuite aller m’installer dans mon lit, ma mère venait me dire quelques minutes plus tard qu’elle avait décidé avec Marc d’aller au restaurant.

« Bonne soirée alors … »

Ils ne se rendaient même pas compte qu’ils me laissaient seul. Bon d’accord, je méritais d’être puni mais se sentir abandonner par sa famille j’avais déjà donné. Comme si j’avais déjà oublié l’histoire avec mon père. J’avais été blessé, pris pour un idiot, mais je n’en avais parlé à personne et tout le monde semblait ne pas s’intéresser à ce que j’avais vécu. Je commençais à penser que tout le monde s’en fichait. Bon d’accord, l’enfermement devait me rendre dépressif et déprimé mais quand même.
Je passais ma soirée devant la télé, ça au moins je n’en étais pas privé. Mais le samedi soir, il n’y avait jamais rien d’intéressant, comme si cela était censé vous rappeler que le samedi soir, tout le monde était de sorties. J’éteignais pas télé afin de tenter de dormir mais je n’étais pas prêt à m’endormir je le sentais. J’allumais la lumière et pris mon bouquin de chevet. Je ne l’avais pas lu depuis plus de 2 mois. Au bout d’une demi-heure de lecture, j’entendais quelqu’un rentrer. Je pensais que c’était les parents, mais Autumn faisait à nouveau son apparition devant moi. Comme si elle aimait se pavaner et me montrer qu’elle continuait à vivre sa vie alors que moi j’étais bloqué dans cette maison…
« Je n’arrive pas à dormir … enfin bon tu t’en fiches pas mal ... ! »

Bon d’accord, j’étais méchant, mais je lui en voulais, à elle et aux parents. J’en avais déjà marre de cette punition alors que ça faisait 1 journée seulement. Mais ils ne s’étaient sûrement pas rendu compte que j’avais été enfermé dans une pièce de 2m² pendant 15 jours environ. J’en voulais à Autumn de venir me voir pour me demander ce que je faisais, alors qu’il n’y avait rien à faire ici. Tout ce qu’elle pouvait me dire me blesser car je savais qu’elle essayait de m’oublier. C’était sûrement une bonne chose puisque je lui avais dis que je ne voulais plus qu’on soit ensemble, que c’était trop compliqué. Mais au fond je n’en étais pas persuadé.

« J’espère que tu as passé une bonne soirée ! Bonne nuit. »
Je posais mon livre et éteignais la lumière, pour ensuite me tourner de l’autre côté et lui tourner le dos. La seule chose qui était positive, c’est que je n’étais plus seul dans cette grande maison. Bien sûr je n’allais pas réussir à m’endormir tout de suite mais si elle voulait parler de sa soirée, je n’avais pas envie d’être encore plus mal que maintenant …

Ethan semblait m'en vouloir. Je le sentais tout de suite, lorsqu'il répondait a ma question. Bien sûr que non je ne m'en fichais pas ! Il devait savoir que si je m'eloignais de lui c'était pour une raison très précise mais ça ne signifiait pas que j'en avais envie. Au contraire. J'aurais aime rester avec lui pour qu'il s'ennuie moins. Mais je ne pouvais pas faire une telle chose. Plus maintenant.

- Je ne m'en fiche pas !

Mais au lieu de prendre en considération ce que je venais de dire, il éteignait sa lumière et me souhaitait bonne nuit. A traduire par "vas t'en je veux être seul ou du moins sans toi". Et bien sûr ça me faisait de la peine. Et je n'allais pas quitter sa chambre comme ça alors que je savais parfaitement qu'il en avait gros sur me coeur. Une soeur serait restée aider son frère, n'est-ce pas ?!

Je fermais la porte derrière moi - attention je vais d'entrer dans la chambre d'Ethan et pas le contraire - avant de m'approcher de son lit et de m'asseoir juste au bord, du côte ou il était allonge. Je sentais que j'étais sûr le point de pleurer - il fallait vraiment que j'apprenne a arrêter ça en vitesse !! - et posais ma main sur sa joue. Il n'avait pas encore bouge.

- Ne m'en veut pas s'il te plaît ! J'aimerais être plus gentille et plus proche de toi mais c'est juste trop dur !

Il devait savoir ça. Je ne comprenais pas comment il faisait, lui. Parce qu'il semblait s'en sortir beaucoup mieux que moi. Bon d'accord la décision venait de lui a la base mais ce n'était pas pour cela que c'était plus simple. Mais la culpabilité semblait le ronger ce qui n'était pas du tout mon cas. C'était sûrement ça aussi qui devait l'aider a résister et respecter sa décision.

- Je ne suis pas aussi forte que toi Ethan !

Je ne supportais pas de savoir qu'il m'en voulait alors j'espérais juste qu'il allait me comprendre. Je l'embrassais sir la joue, puis ne me relevais pas tout de suite, m'impregnant au maximum de son odeur que j'aimais tant. Mon dieu que c'était dur ! Je savais déjà que j'allais craquer un jour mais jee préférais pas y penser pour le moment. Je prendrais sur moi.

Ethan devait s'attendre a ce que je me lève et quitte sa chambre maintenant mais j'avais l'impression que ce n'était pas le moment et qu'il y avait encore un certain nombre de choses dont on devait parler ce soir. Je me levais mais seulement pour aller m'asseoir en tailleur sûr son lit, de l'autre côte : celui ou il y avait de la place et auquel il faisait face.

- Parle-moi ! Je veux dire raconte-moi !

Je ne précisais pas de quoi car il le savait parfaitement. Nous n'avions pas encore aborde le sujet tous les deux et pourtant Ethan devait beaucoup en souffrir. Je m'en voulais d'ailleurs de ne pas lui avoir propose d'en parler plus tôt mai je n'avais pas trop su comment réagir. Mais maintenant je me sentais prête a l'écouter et a discuter avec lui a ce sujet.

Elle me disait ne pas s’en fiche. Ca me rassurait et en même temps ça n’avait aucune importance car dans tout les cas, elle vivait sa vie et j’allais devoir vivre la mienne. C’était moi qui l’avais voulu et c’était de ma faute. J’éteignais la lumière et fis mine de vouloir dormir, lui souhaitant bonne nuit d’une manière sèche et distante.
Elle fermait la porte derrière elle et pourtant j’avais toujours l’impression qu’il y avait quelqu’un dans la pièce. Effectivement, elle était là, elle restait là. Elle devait culpabiliser même si je l’avais traité comme une moins que rien. Elle s’asseyait sur le bord de mon lit, je ne cillais pas.
Elle posait sa main sur ma joue, me demandant de ne pas lui en vouloir. J’étais injuste avec elle, car c’était elle à la base qui m’en voulait. Et moi, je faisais comme si c’était moi qui lui reprochais quelque chose alors qu’elle tentait juste d’appliquer ce que je lui avais demandé. Elle devait ne pas me comprendre.

« Je suis vraiment désolé ! Je ne voulais pas te faire tant de mal ! Mais tu crois toujours que pour moi c’est facile alors que c’est dur aussi pour moi … »

Je ne bougeais toujours pas. Je ne pouvais pas la regarder. En plus je l’imaginais avec un autre et ça me donnait presque la nausée. J’avais hâte de découvrir qui elle avait en vu même si je savais que j’allais vouloir lui arracher la tête. Elle me disait ne pas être aussi forte que moi. Je soupirais, comme si j’étais fort …

« Si je suis fort c’est parce que de toute façon, les parents n’accepteront jamais de nous voir ensemble … Et puis je suis un garçon, je te montre pas forcément ce que je ressens … Là j’ai juste besoin de toi ! J’ai juste besoin de ma sœur ! Je me sens tellement abandonné ! Je peux même pas voir mes amis ! J’ai l’impression que personne s’intéresse à ce que je ressens … »

Je méritais ma punition mais j’estimais aussi que j’avais assez payé. En rentrant je n’avais déjà pas eu beaucoup le moral mais là c’était pire. J’espérais que ça n’allait durer que quelques jours car ma mère n’avait jamais été du genre à tenir ses punitions. Mais en attendant …
Elle se plaçant en tailleur devant moi, je voyais à peine son visage. Elle me demandait de lui raconter. Je soupirais et restais silencieux pendant quelques secondes avant de me redresser à mon tour et de me mettre en tailleur face à elle. Je baissais la tête je n’avais pas envie de la regarder. De toute façon je la voyais à peine. Par contre, avec la lumière des lampadaires, elle devait me voir avec plus de précision que moi je ne la voyais. Je réfléchissais et ne savais pas vraiment quoi dire.

« En gros j’ai espéré retrouver mon père et il s’est servi de moi … Tu sais mieux que quiconque que je déteste qu’on me prenne pour un idiot ! ça me tenait tellement à cœur de le revoir, ça m’a tellement fait plaisir de passer du temps avec lui que savoir qu’il a été faux avec moi tout le long, ça me tue ! Là j’ai vraiment besoin de retrouver un équilibre ! et à la place, on me claque une punition qui m’enferme entre 4 murs alors que j’ai passé 15 jours dans une cellule où j’ai cru que j’allais passé ma vie entière ! Je pense avoir assez payer … »

J’avais les larmes aux yeux, je n’en pouvais vraiment plus. Trop de stresse, de mensonges, d’émotion en ce dernier mois, je n’en pouvais plus. Je levais la tête au plafond pour retenir mes larmes et respirais fort. Je posais mon regard sur Autumn.

« Je sais que j’ai pas le droit de te dire ça mais ça me plaît pas que tu sortes avec un autre garçon … j’ai l’impression que tu m’échappes ! Et même si une relation amoureuse avec toi semble impossible, je veux pas que tu sois heureuse avec un autre que moi … »

Bon c’est ce qui s’appelait être dans une impasse, mais je ne pouvais réellement pas l’empêcher de vivre sous prétexte que j’étais jaloux de tous ses prétendants.

« Je voulais que tu le saches ! Maintenant, il ne faut pas que tu prennes en compte ce que je viens de te dire ! Car c’est pas moi qui ferai ton bonheur ! Regarde Lynn … Je l’ai rendu malheureuse ! Je suis Lunatique, Egoïste et lâche ! Comme mon père …»

Il était vrai que depuis le début j'avais l'impression qu'Ethan souffrait moins que moi, qu'il vivait bien mieux cette situation. Mais ce n'était pas vrai et il me le confirmait. Il souffrait mais il essayait juste de le cacher ce que je ne faisais qu'a moitié. Ça me dépassait cette idée qu'on se faisait terriblement souffrir tous les deux alors que nous savions parfaitement ce qui pourrait nous rendre heureux. Mais il fallait croire que ce n'était pas aussi facile.

- Ce n'est pas de ta faute. Et je sais que ça te fait souffrir aussi mais c'est sûrement ça le pire !

Ethan détournait son regard de moi mais ce n'était pas mon cas. J'avais les yeux rives sûr lui. Il disait se sentir seul et avoir besoin de moi. Je comprenais qu'il n'en prive plus et je pensais aussi que la prison avait été une punition suffisante ! Mais en ce qui me concernait, je ne savais pas si j'allais réussir a être la pour lui comme il le voulait mais j'essayerais.

- Je parlerais aux parents demain pour qu'ils levent ta punition ! Et en attendant ce soir je suis la ! Tu n'es jamais seul Ethan ! Et je ne me fiche absolument pas de ce que tu ressens.

J'etais certaine que les parents ne se rendaient pas compte de ce que ressentait Ethan et de ce qu'il avait vécu mais que I je leur parlai ils comprendraient et leveraient vite sa punition. Sinon je serais la première a l'aider a faire le mur. Mais ce n'était pas me sujet pour le moment. Il se sentait seul mais je pouvais être la pour lui, déjà au moins ce soir.

Il me parlait de son père. De ce que ça lui faisait et j'étais terriblement mal pour lui. Je savais parfaitement combien ça comptait pour lui de retrouver son père, il en avait été super heureux, et il avait du se rendre a l'évidence que sa mère avait eu raison. Son père n'était pas quelqu'un de bien et d'honnête et Ethan avait maintenant retenu la leçon.

- Je suis tellement désolée ! Je sais combien ça comptait pour toi ! Et je me sens coupable chaque jour de ne pas avoir été avec toi a ce moment ! Si tu savais comme j'ai eu peur pour toi !

Je ne me fichais pas du tout de ce qu'il pouvait vivre ou ressentir, oh non pas du tout, et je voulais qu'il comprenne ça. Ce serait toujours ainsi. Toujours je voudrais qu'il aille bien, qu'il ne lui arrive rien. C'était ainsi et j'en connaissais la raison. De toutes manières, même en tant que simple soeur ça me paraissait normal de penser comme je le faisais.

J'allais pratiquement reprendre sur le sujet lorsqu'il pris la parole pourme parler du garçon que j'avais vu ce soir. Il ne voulait pas que je le fréquente. En fait il me disait clairement qu'il ne voulait pas que je sois heureuse avec un autre garçon que lui. Mais sûr ce point il aurait du savoir qu'il n'avait pas vraiment de soucis a se faire. Ça n'arriverait jamais.

- Tu sais que je ne serais jamais vraiment heureuse avec un autre.

Et c'était la pure vérité. Tout simplement parce que je savais que jamais de ma vie je n'aimerais un autre homme comme je pouvais l'aimer lui. C'était impossible. Alors il n'avait pas de soucis a se faire de de côte la. Mais je savais bien que ce qu'il voulait dire aller bien plus loin. Il ne voulait pas me voir avec un autre garçon tout court. Comme ça me briserait le coeur de le voir avec une autre fille !

- Je n'aimerais jamais quelqu'un d'autre comme je peux t'aimer toi ! Je te rappelle que c'est d'ailleurs toute la tragédie de ma vie !

J'esquissais un sourire même si ce dont nous parlions, notre situation en général n'avait rien qui pouvait nous faire sourire. Mais je ne voulais pas pleurer et je ne souhaitais pas non plus qu'Ethan fasse de même (et il en était franchement proche). Je pris sa main dans la mienne et la pressait légèrement. Il me regardait enfin alors qu'il continuait de me parler.

Et il aurait mieux fait de se taire car il ne disait que des bêtises. Il voulait que je ne prenne pas en compte le fait qu'il était jaloux. Il ne voulait pas que je vois d'autres garçons et pourtant c'était ce que je devais faire. Si il avait raison ce n'était pas pour la raison qu'il invoquait a savoir qu'il n'était pas assez bien !

- Tu dis n'importe quoi ! La seule raison pour laquelle ça n'a pas marche avec Lynn c'est que vous ne vous aimiez pas assez. J'avais appis plus tard que c'était de moi qu'il était amoureux. Quand a Lynn je la soupçonnait être plus qu'amis avec son gars du centre. - Et tu n'es pas comme ton père ! Tu es quelqu'un de bien Ethan !

Je ne voulais pas qu'il croît une seule seconde avoir quelque chose en commun avec son père si ce n'était son nom de famille. Ethan était une personne droite, honnête et sincère alors que son père était un être mauvais, manipulateur et sans coeur. Jamais je ne serais tombée amoureuse d'une telle personne. Et pourtant qu'est-ce que je pouvais être amoureuse de l'homme en face de moi !

- Si tu étais égoïste alors on ne serait pas en train de parler de ça ! Parce que si on arrive pas a être ensemble c'est justement parce que tu te soucis de ce que ça fera aux parents !

Nos parents étaient notre seul réel obstacle. Nous savions tous deux que jamais ils n'approuveraient notre relation. J'allais sûrement essayer d'en parler a mon père mais bien sûr sans lui dire clairement. Enfin je ne savais plus trop ce que je devais faire ! Mais j'étais persuadée au fond de moi que nus trouverions un moyen. Il fallait juste savoir lequel!

- On s'en sortira, tu verras !

Je savais qu’elle m’en voulait, je n’aurais jamais dû la traiter comme je l’avais fais. Le fait que la situation soit difficile n’était pas ma faute certes mais je n’aurais jamais dû la traiter comme ça. Elle savait que je souffrais aussi, il fallait qu’elle en soit sûre car c’était la pure vérité. L’ignorer aurai peut être été aussi bien mais je ne pouvais pas jouer les indifférents avec elle.

Elle me proposait de parler aux parents le lendemain, à propos de ma punition. Ce n’était pas vraiment pour ça que je lui en avais parler, mais j’étais sûr qu’elle trouverait les bons arguments comme toujours, alors ça me rassurait un peu car j’avais vraiment besoin de sortir. Elle me conforta l’idée que je n’étais pas seul. Au contraire, elle me disait être là pour moi. Mais tous les deux savions ce que cela incluait : Pas quelque chose de bon.

« Restes avec moi cette nuit ! Juste cette nuit … Après promis on arrête … »

Je lui parlais ensuite de mon père, elle me demandait de lui raconter. Je n’avais pas vraiment envie de m’étendre sur le sujet mais de toute façon, elle devait se douter de ma peine. Je me sentais trahis et humilié.

« Coupable ? C’est moi qui t’ai demandé de partir ! D’un sens je ne regrette pas ! Sinon on se serait retrouvé tous les deux en prison et ça les parents ne me l’auraient jamais pardonné, surtout ton père … »

Je savais qu’elle avait dû s’inquiéter pour moi. L’entendre me le dire me faisait vraiment plaisir et en même temps m’ennuyer car justement je ne voulais pas lui gâcher ses vacances. En parlant de ça, elle ne m’avait même pas raconter son séjour chez sa cousine et je n’allais pas m’empêcher de lui poser des questions. Je m’en étais tellement poser auparavant.

Je lui parlais à présent de son rencart, enfin même si je n’étais pas vraiment sûr que ce soit un vrai rencart. Mais de toute façon, je savais que ça allait arriver. Elle m’avouait que de toute façon, elle ne serait jamais heureuse avec un autre. Ça me flattait, elle était vraiment trop gentille avec moi. Après ce que je lui avais fait, je ne le méritais pas. Mais ça ne m’étonnait pas vraiment d’elle, et puis elle était censée être amoureuse de moi encore. Plus, elle disait qu’elle ne pourrait jamais aimé quelqu’un plus que moi. Je plongeais mon regard dans le sien avec un léger sourire, lorsqu’elle me rappelait que c’était là toute la tragédie de sa vie.

« On est grotesque ! Tu ne trouves pas ? »

Je riais légèrement. Je disais cela dans le sens où on se lamentait de ne pouvoir être ensemble, on s’aimait alors qu’on était censé être frère et sœur et on culpabilisait alors qu’on avait aucun lien de sang … Je me traitais en gros de moins que rien. C’était vraiment ce que je pensais, je n’étais pas du genre à dire ça pour me faire plaindre, au contraire, je détestais qu’on me plaigne. Je l’écoutais attentivement, pour elle j’étais quelqu’un de bien, elle devait vraiment être amoureuse pour dire ça.

« Tu dis ça parce que tu as pitié de moi … mais c’est gentil ! »

Je frottais mes yeux tout en souriant. J’étais content qu’elle soit là pour moi malgré ce que je lui avais fais subir. Pour elle je n’étais pas égoïste, puisque je culpabilisais. Elle finissait par me dire qu’on allait s’en sortir. Je ne savais pas ce que ça voulait vraiment dire. Peut être voulait-elle dire qu’on finirait par ne plus avoir de sentiments l’un pour l’autre, ou bien qu’on trouverait une solution pour être tout de même ensemble. J’ignorais le sens de ses paroles. Mais je m’approchais d’elle et la serrais contre moi, passant mes bras autour de son cou. Je nichais ma tête dans son cou et restais comme ça un petit moment.

« Merci ! Tu es vraiment super comme sœur tu sais ?! »

J’avais une folle envie de l’embrasser et de recommencer cette folle nuit que nous avions eu sur ce bateau. Malheureusement, j’avais trop de conscience pour céder à la tentation et je n’étais pas sûr qu’elle allait me rejeter. Je m’éloignais d’elle et posais mon dos contre la tête de lit, la regardant toujours … Je voulais changer de sujets de discussion.

« Raconte-moi tes vacances chez ta cousine ! tu t’es bien amusé ? »

J'avais eu peur qu'il me demande de rester dormir avec lui et c'était exactement ce qu'il venait de me demander. Bien sûr j'en avais envie. Mais ce serait encore plus dur de lui résister. Une soeur ne dormait pas dans les bras de son frère. Et je n'étais pas sure que l'on respecte le "c'est la dernière fois". Et cela n'allait rien arrange puisque je n'avais pas rellement l'intention de renoncer a lui.

- Je ne sais pas si c'est très raisonnable !

Il n'avait pas vraiment tord : c'était de sa faute si j'avais quitte New York. Mais dans un sens j'avais quand même eu un sentiment de culpabilité lorsque j'avais appris qu'il était en prison et que moi j'étais en sécurité a la maison. Les parents n'avaient pas voulu que je les accompagne ! Mais a la maison ça avait été horrible : j'attendais sans savoir. Mais il n'avait pas tord sûr le fait qu'il valait mieux qu'on ne soit pas tous les deux en prison !

- C'est pas comme si c'était la première fois !!

Je ne savais pas pourquoi j'avais sorti ça. Ethan n'était pas au courant de ce qu'il nous été arrive avec Nate et si je ne lui avais pas dit c'était pour une bonne raison. J'espérais qu'il n'allait même pas relève ce que je venais de dire. Il ne risquait pas d'apprécier et déjà qu'il n'aimait pas Nate alors je ne voulais pas en rajouter une couche avec ça !

Ah oui ça nous étions drôlement grotesques ! Mais ce n'était pas de notre faute. Nous n'avions pas choisi de tomber amoureux l'un de l'autre. Ces choses la ne se commendaient pas. J'aurais tout donne pour avoir le droit de l'aimer librement sans que quelqu'un ne nous le reproche. Mais ce n'était pas possible la ou nous vivions et avec les gens qui nous connaissaient.

- Et si on partait tous les deux sûr une île déserte loin de tout ?

Ca me semblait une perspective tout a fait séduisante ! C'était bien de rêver ! Mais il fallait se rendre a l'évidence : ça n'arriverait jamais. De toutes manières ce n'était pas ce que nous souhaitions non plus au fond. Je lui souriais. Il m'énervait a dire que je ne lui disais ça que par pitié ! Est-ce qu'il avait vraiment une si piètre opinion de lui même ?! Il était vraiment comme je le décrivais.

- Arrete de croire toujours que tu es quelqu'un de mauvais !

Ethan s'approchait de moi, passant ses bras autours de mon cou et enfouissait son visage dans mon cou. J'aurais pu le tenir serre contre moi comme ça toute la nuit. Je sentais de plus en plus qu'un jour on perdrait cette intimité ou plutôt cette proximité. Je ne souhaitais pas que ça arrive. Mais je ferais tout pour l'éviter. Je me fendît d'un sourire lorsqu'il me dit que j'étais une soeur géniale.

- Tu ne savais pas déjà a quel point j'étais merveilleuse ?!

Il se détachait de moi pour s'adosser au mur, toujours assis sûr son lit. Il voulait changer de sujet et me demandait donc comment s'étaient passées mes vacances chez ma cousine. J'avais beaucoup pense a lui et pas forcément dans un bon sens vu ce qu'il venait de se passer mais je m'étais quand même amusée ! Ça m'avait permis de me changer les idées !

- C'etait épuisant je te jure ! Tous ces garçons qui me faisaient la coure !

Je le regardais avec un air charmeur. Bien sûr que c'était faux. Oh oui j'aurais bien pu sortir avec tout un tas de garçons apres ce qu'il avait dit et fait. Ou du moins un pour me changer les idées et passer a autre chose. Mais je ne l'avais pas fait tout simplement parce que je n'avais pas envie de passer a autre chose, je n'en avais même pas la volonté !

- Non franchement c'était sympa ! Et j'ai vu mes grand-parents, ça faisait longtemps !

Penser a eux me rappelait aussi que je n'avais pas de lien de sang avec Ethan et j'aimais ça. Mes grand-parents n'étaient pas les siens. Mes parents n'étaient pas les siens. Et dans un sens ça me faisait encore plus de peine d'y penser. Parce qu'en théorie rien ne nous empêchait d'être ensembles. Mais seulement en théorie malheureusement ! Les parents ne comprendraient pas !

Je m'approchais encore de lui et m'allongeais a ses côtes, posant ma tête sur son torse. J'espérais qu'il n'avait pas dit vrai, que ce n'était pas la dernière fois que je dormais avec lui, que je pouvais m'allonger avec lui comme ça. Nous n'avions pas forcément besoin de parler. Juste être la avec lui ainsi me suffisait. Le sentir près de moi. C'était presque assez pour me rendre totalement heureuse.

Je me redressais soudainement pour être a sa hauteur et m'approchais encore plus. Je ne le quittais pas des yeux et posais ma main sur sa joue. J'avais une terrible envie de l'embrasser. Mais je savais qu'il ne fallait pas. J'approchais mon visage du sien, frôlant ses lèvres des miennes. Bien trop dangereusement. Je ne savais pas trop ce que je faisais.

- Je devrais aller me coucher. Je vais faire une bêtise si je reste !

Elle ne savait pas si c’était très raisonnable. Ce n’était pas faux. Mais ça ne répondait pas à ma demande. Elle ne me disait ni oui, ni non. Je préférais ne rien répondre. Je ne relevais pas non plus son « ce n’est pas comme si c’était la première fois », je n’y avais pas vraiment fait attention. Me cachait-elle avoir fait de la prison ? J’en doutais fortement.
Un silence commençait à s’installer comme je ne répondais pas, avant qu’elle me demande de partir sur une île déserte loin de tout. Elle plaisantait, c’était sûr mais c’était peut être la seule solution à nos problèmes. C’est ce qu’on avait tenté de faire mais la réalité m’avait vite rattrapé. Cela me fit cependant sourire.

« Peut-être qu’un jour, on sera capable de le faire … »

Ce que je voulais dire, c’est que peut être un jour nous allions être assez fort pour abandonner nos parents et partir vivre tous les deux. Bon ok, jamais je n’aurais vraiment la force d’abandonner ma mère, mais bon, on pouvait toujours repousser la tâche à plus tard… Je la complimentais sur son rôle de sœur, me demandant si je ne savais pas qu’elle était merveilleuse.

« Bien sûr que si ! Et c’est bien ça le problème ! »

Je lui demandais à présent comment s’était passé ses vacances, pour un peu changer de sujets et ne pas tourner en rond dans une route sans issue. Je savais par ma mère qu’elle était bien parti en vacances en Floride, ça me faisait plaisir, au moins elle n’aurait pas foiré toute ses vacances à cause de moi. Elle plaisantait, me disant que c’était fatiguant d’avoir autant de garçons qui lui couraient après. Bon ce n’était pas très drôle mais je riais légèrement, car je savais que c’était une blague. Elle reprenait son sérieux et m’avouait que cela avait été sympa. J’étais contente pour elle.

« Ah tes grands-parents ! Ils sont tellement géniaux ! Ta cousine t’a pas trop parler de moi ? »

Je plaisantais là-dessus à chaque fois qu’elle revenait de Floride car sa cousine avait tendance à être un peu amoureuse de moi quand nous étions petit. Je savais pertinemment qu’elle ne m’aimait plus, c’était un amour d’enfant, mais bon, c’était toujours marrant d’y repenser.

Autumn s’approchait de moi s’installant à mes côtés. Je la regardais, gardant un sourire sur le visage. Elle posait sa tête sur mon Torse. Ça m’avait terriblement manqué. Je profitais de l’instant tandis qu’elle se redressait d’un coup, mettant sa tête à hauteur de la mienne, s’approchant encore plus, posant sa main sur ma joue sans quitter ses yeux des mains. J’avais envie de froncer les sourcils, pour comprendre ce qu’elle voulait faire, mais je ne réagissais même pas. J’attendais juste. Ses lèvres frôlaient les miennes, est-ce que c’était vraiment ce qu’elle voulait ? Je la laissais faire. Mon cœur s’accélérait mais je restais immobile. Elle disait devoir aller se coucher avant de faire une bêtise. Je ne voulais pas qu’elle parte mais je ne voulais pas que l’on regrette encore nos actes le lendemain, enfin surtout moi. J’enlevais sa main de ma joue sans bouger ma tête, ni la reculer. Je la regardais pour ensuite tourner la tête et passer une main dans mes cheveux en soupirant.

« Tu as raison … »

C’était trop dur, j’ignorais comment nous allions faire par la suite. Je passais à mon tour une main sur sa joue et lui souriais. Je ne savais pas comment agir autrement.

« Merci d’être venu me voir ce soir ! »

Il disait que peut-être un jour nous y arrivions ! A quoi ? S'enfuir tous les deux très loin d'ici. Ce n'était. Pas vrai, nous ne le ferions jamais. Parce que nous tenions trop a nos parents et a nos amis pour faire une telle chose. Mais oui peut-être qu'un jour nous arriverions a être ensemble, a faire accepter a tous notre amour. Je l'espérais de tout coeur. Mais pour le moment nous n'en etions pas du tout la !

Oui il avait raison mes grand-parents étaient formidables. Je savais par exemple qu'ils comprendraient si je leur parlais de mes sentiments pour Ethan. Ils ne trouveraient pas ça bizarre, ne m'en voudraient pas et me diraient de suivre mon coeur. Sauf que je ne leur en avait pas parle - j'étais trop fâchée contre Ethan pour cela - et ils n'étaient pas ceux que je devais convaincre reellement. Il me demanda dans la même phrase si ma cousine lui avait parle de lui ce qui me fît sourire.

- Ca fait longtemps qu'elle t'a oublie mon grand !

Ma cousine était en effet très amoureuse de mon frère lorsque nous étions plus jeûnes. Mais ce n'étaient que des histoires d'enfant, très loin d'un véritable amour. Et aujourd'hui ça lui été complètement passe. En plus elle n'avait pas vu Ethan depuis longtemps. Heureusement car je l'aurais sûrement tuée si elle était toujours amoureuse de lui ou si elle tombait sous le charme d'Ethan en le revoyant ! Il ne manquerait plus que ça !

- Je pense que c'est assez dur comme ça sans que ma cousine vienne essayer de me faire de la concurrence !

Je ris avant de m'allonger sûr son torse. Qulques minutes je lui faisait face et devenait beaucoup trop proche. Je voyais bien qu'il se demandait ce que je faisais et pourtant il ne me repoussait pas le moins du monde. J'aurais pu l'embrasser. Mais je n'en fît rien. Ce n'était pas bien. Attention je ne vulpabilisais pas autant que lui pour renoncer mais pas ce soir. J'avais encore mon temps pour le faire craquer ! Il me remerciait d'avoir été la pour lui ce soir.

- C'est normal ! Bonne nuit.

Apres lui avoir adresse un dernier sourire et un dernier regard, je quittais sa chambre et refermais la porte derrière moi. Il s'était impose de lui même que je n'allais pas dormir avec lui ce soir et c'était sans doute beaucoup mieux ainsi. J'allais prendre rapidement une douche avant de rejoindre mon lit. Il me fallût un peu de temps pour m'endormir tellement je réfléchissais a toute cette histoire. Pourquoi l'amour devait-il être aussi complique a gérer ?!

Bon après je sais pas trop ! Nouveau sujet ? Faut que je réfléchisse a une idée ! Boouuh :( bref ! J'oublie a chaque fois de te le dire mais je suis amoureuse de ton avatar xD <333 bon aller moi je crois qu'il est temps que je me lève xD bisous !

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